Quand le soleil a longtemps tanné la terre, quand l’arbre est le grand frère qui protège tout un monde sous son ombre, quand l’herbe brûlante revêt sa tunique dorée comme les blés, quand enfin, sans un mot et dans le bruit d’un plongeon, virgule au milieu du silence, chacun le sait : c’est l’été.
L’hiver a duré, le printemps a peut-être été capricieux cette année… mais le puissant, le dévorant été, qui absorbe le temps, marque la vie de son empreinte de tout côté, ce symbole de nos renaissances, toujours gagne la partie sur les lassitudes des longues pluies et nuages déliés.
Une heure de ses rayons, les yeux fermés réchauffés à son tison, le chant d’une cigale, le goût salé de la mer sur une peau brunie… fugaces instants, clignements de cils, toute petite graine et racine inarrêtable qui tisse au fond de nous sa douce étoffe, voile sublime qui s’étend bien au-delà des trop rapides plaisirs ensoleillés.
Autour de la piscine, dans l’herbe séchée, on entend le pas qui grésille. Et dans son écho, toutes les joies de l’été, l’enfant qui courre, qui rit, dans les batailles d’eau, le bruit des glaçons dans les verres sur la table du déjeuner, le léger craquement que fait le balancement du hamac au moment de la sieste, l’oiseau que l’on entend comme pour la première fois nous offrir sa sautillante conversation, mystère joyeux…
Parmi les plaisirs inquantifiables de cet univers impermanent, de ce bref écrin formé par l’été, la vue, la simple présence de la piscine… impossible comptabilité que celle du beau, du sentiment. Dans la belle ivresse du soleil, on essaiera de mesurer la joie des joyaux qu’apporte la surface de l’eau, le plaisir du corps plongé saisi par un frisson qui nous rappelle à la vie, la tête doucement immergée qui ne pèse plus… et s’endormir au son du nageur qui aligne les longueurs.
Le salon est dehors et c’est à l’intérieur que l’on ponctue la journée de brefs passages, lieu des intermittences estivales, la vie n’est plus tournée vers la maison mais soudain, le cœur battant du foyer est au jardin.
L’avis du client
” La maison est constituée d’un bâtiment très ancien et d’une extension contemporaine. On voulait prolonger cet esprit de modernité et apporter le jardin dans la maison grâce à cette grande baie vitrée.”
La vie s’étend, déborde de la maison, intérieur et extérieur perdent leur sens… tout se mêle, se fond dans une longue pause vaporeuse, l’été est un pays aux frontières troubles, le temps s’y déforme comme dans ces horloges fondues de Dalí et l’on se prend alors à dessiner de nouvelles possibilités.
Parmi elles, l’aquatique. Depuis le bain de soleil, quelle hypnose que ce plan d’eau ondulant à peine, peinture mobile jamais figée, qui dans son murmure nous éloigne des pensées…
La piscine encore, qui nous propose de perturber l’eau tranquille, de s’y mêler un instant, bien-être physique, flottaison, détente où l’on s’oublie, la piscine comme passerelle tranquille vers le fameux esprit sain dans un corps sain.
Et depuis la maison enfin, le bassin fait comme une oasis, tâche bleue au milieu de l’herbe jaunie, mais ce n’est pas un mirage et ce soir, on s’endormira bien sous les étoiles…
Détails techniques à propos de cette piscine en Île-de-France :
Découvrez l'ensemble des photos de cette piscine dans l’est parisien (crédit photo : Fred Pieau) :
Piscinelle est un piscinier présent sur les communes de Vincennes, Montreuil, Saint-Mandé, Fontenay-sous-Bois, Bagnolet, Saint-Maurice, Nogent-sur-Marne, Romainville, Lilas, Charenton-le-Pont, Joinville-le-Pont, Rosny-sous-Bois, Neuilly-Plaisance, Maisons-Alfort, Pré-Saint-Gervais, Perreux-sur-Marne, Noisy-le-Sec, Pantin, Alfortville, Ivry-sur-Seine, Bry-sur-Marne, Champigny-sur-Marne, Créteil, Villemomble.
Dernière mise à jour le 17/01/2022
Retour au sommaire de la rubrique "Photos de nos réalisations piscine"